L
j'ai décidé de demander à la lune
comment avait-elle fait avec le soleil,
comment elle avait fait pour qu'il la laisse briller autant que lui
sinon plus,
comment avait elle-fait
pour qu'ils se partagent la nuit comme le jour
sans ignorer ni les étoiles ni les nuages
j'ai demandé à la lune,
comment avait-elle fait
pour que le soleil ne soit jaloux
de toutes les formes qu'elle pouvait avoir
Comment tous deux faisaient-ils pour avoir la même couleur
et malgré tout être si différents ?
Oui,
j'ai demandé à la lune mais le soleil ne le sait pas,
J
L'autre moi est méchante,
Elle te repousse et te ment
Te critique et se méfie de toi
L'autre moi crie, rit, et bois avec toi mais sans moi
Elle est capricieuse et insoucieuse
L'autre moi,
est un peu folle et parfois hystérique
Elle te fait croire que vous partagez une histoire
unique et spéciale
et tout sauf banale
et fait n'importe quoi de toi comme de moi
Tu sais l'autre moi a besoin d'attention
elle est un peu perdue et a besoin qu'on s'occupe d'elle
Alors elle compte sur moi, et un peu sur toi
Elle inspire et j'expire
Et quand elle apparaît, je disparais
L'autre moi aime la nuit plus que le jour
Alors elle attend que je dorme pour se réveiller
et me réveille pour s'endormir
L'autre moi n'est pas bien pour toi
mais si tu ne le vois pas,
c'est à cause moi
Car parfois,
l'autre moi se glisse en moi
C
J'ai 5 cartes dans les mains
1 dame de coeur entourée de ces As
et chacun d'eux a su trouver sa place dans mes
bras.
4 As dans une main, il est vrai que c'est un jeu
intéressant
Mais un peu ennuyeux
Vois-tu
J'ai l'impression d'avoir déjà gagné
Les As ont tous le même charme et ma dame
s'ennuie un peu autour d'eux.
Voilà pourquoi
J'ai un petit secret
un Joker bien caché
Oui je sais,
c'est mal.
Mais je n'y touche que quand le coeur de ma dame
est un peu dans l'embarra,
Je ne le fais que pour elle
Quand le jeu commence
Je laisse mon adversaire croire qu'il a le pouvoir
et que ses cartes sont plus séduisantes que les miennes
Mais je sais déjà que j'ai gagné car mes As ont toutes les saveurs, un coeur qui pique en passant par un trèfle carreau,
Et jamais le coeur de ma dame ne quittera celui de ses As,
surtout pas,
pour un Roi.
E
Ca fait longtemps que,
Rien ne s'est versé
et que je ne me suis pas déversée
c'est étrange,
j'ai l'impression d'avoir la langue coupée
d'avoir les papilles gustatives
anesthésiées,
j'ai oublié le goût du goût
et,
ça fait longtemps que
rien
ne m'a fait du bien
J'aimerais bien retrouver cette sensation
qui m'a quittée,
j'en ai marre de trainer avec moi
ce poids qui ne fait que s'alourdir
je n'arrive plus trop à savoir
j'ai l'impression d'avoir oubliée
comment penser,
s'il-te-plaît,
laisse-moi
H
je suis invisible,
invisible à l'oeil nue
invisible derrière du verre,
invisible pour tous.
mais je suis là,
je me glisse en toi sans prévenir,
je ne gratte pas,
je ne dérange pas,
je n'ai même pas d'odeur,
pourtant tu me sens,
progressivement,
lentement,
et alors,
j'aime à me dire
qu'il est trop tard pour toi
de te défaire de moi,
de toute façon tu ne me vois pas,
alors comment se débarasser de quelqu'un qu'on ne voit pas
ta peau te démange et
plusieurs choses te dérange,
mais,
tu n'accuses que toi,
car moi,
je suis invisible,
invisible à l'oeil nue
invisible derrière du verre,
invisible pour toi,
mais crois moi
je suis bien là
T
je ne sais plus trop si je peux croire
ce qui sort de ta bouche,
les anges ou les démons,
les fleurs ou les crapauds,
je ne sais même plus, si je peux me croire moi,
j'ai parfois l'impresion qu'il y a trop de monde,
qui parle en même temps
et tu vois,
ce n'est pas toujours celui qui parle le plus fort
qui a raison
alors,
j'essaye de me concentrer
mais tu sais,
ce n'est pas toujours facile
V
Le serpent s'est glissé lentement dans mon lit,
j'ai senti quelque chose d'humide sur les draps qui recouvraient ma peau
c'est étrange,
il y avait un silence noir à ce même instant,
Le serpent se faufilait et glissait autour de mes jambes
jusqu'à enlacer mon cou
c'est étrange,
il ne me faisait pas mal,
il ne me voulait même pas de mal,
juste un peu de compagnie,
et comme j'étais seule à l'accepter,
il en profitait,
après tout,
qui souhaiterait se lier d'amitier à un serpent ?
Ses écailles s'ouvraient et se fermaient au rythme de ses envies,
j'avais peur quand il arrivait,
davantage quant il repartait,
un serpent noir, doré et un peu orangé,
me protéger il voulait, ses torsions
et contractions,
faisaient preuve d'intérêt,
il me serrait et j'étouffais,
mais comme une drogue j'en redemandais,
C
je ne sais plus trop où je vais,
l'impression d'aller partout,
mais nulle part,
Aucune satisfaction, car aucune réalisation
c'est difficile de penser à sa vie,
si différente de celle des autres,
comment même l'imaginer
quand elle n'existe même pas ?
perpetuel décalage,
j'attend un signe,
j'aimerais savoir,
j'aimerais
j'aimerais
un signe
M
Je n'entends même plus mes pensées,
tu as tout enlevé de moi,
jai mal à la tete,
elle est pleine d'abeilles qui bourdonnent
et,
je ne sais pas ce que je t'ai fais
pour t'avoir rendu si fou,
mais je sais ce que tu as fait
pour me rendre moi, si folle
je n'ai plus vraiment envie de rien
jai limpression que tu m'as tout pris
tout voler,
je n'arrive même pas à te détester,
Pourquoi ?
pourquoi suis-je si faible ?
pourquoi ai-je si mal parfois ?
je ne veux plus écouter mon coeur
il est stupide et sot
mes pensées valent mieux que lui
elles me respectent davantage
H
Tu n'es plus qu'un souvenir,
le souvenir d'une ancienne envie,
d'une ancienne passion,
tu n'es plus grand chose,
et,
ça m'attriste de voir que mon esprit
peut si vite oublier
si vite s'arrêter.
Il est vrai que quand l'ennui me rend visite
Mes pensées s'échappent vers toi,
Il est vrai que parfois,
tout ça me démange
Mais,
je ne vais pas me mentir,
je sais que mon coeur lui,
s'en est allé ailleurs
J
J'arrive presque à toucher les rayons du soleil
sans me brûler les doigts
J'y arrive presque !
Sourire sans montrer mes dents
n'est plus possible
et,
mon rire est si fort qu'il fait rire les autres,
je ne comprends plus !
Je vis le jour et rêve la nuit
Je danse en marchant
Et vol en courant,
Mon coeur bat si vite,
Amoureuse ?
Non
Heureuse ?
Oui,
Et, même le plus banal des visages
devient le plus interessant,
Je ne vois plus
les visages tristes
Mon dieu !
Que m'arrive t-il ?
Est-ce dont ça ?
Est-ce dont ça ?
H
Comme c'est étrange
de décrire ce visage
A vrai dire,
je ne sais pas si j'en serai capable
Visage sage,
esprit machiavélique,
ou peut être juste un peu
malicieux
Attention à ses doigts de fée,
ils t’étoufferont lentement
Un serpent qui sert sa proie,
mais qui la relache
juste avant qu'elle ne veuille s'enfuir
Son coeur,
emprisonné
derrière des barreaux transparents
il te faudra trouver la clef
qu'elle a elle-même
avalé
Et que dire de ses yeux
des lasers invisibles s'y cachent
Ils sentiront tes peurs,
tes envies,
tes désirs
et les utiliseront
contre toi
D
j'ai posé ma lèvre sur le rebord de la tasse,
c'était étrangement froid puis chaud,
ma langue sur mes lèvres
et le goût amer
sur mes papilles
j'ai pensé, et rêvé
comme l'on est sensé le faire
lors d'une pause café
Mais tout était vide,
de ma tasse à mes pensées,
Et j'ai essayé d'imaginer à quoi
pouvait bien ressembler
cette île des vérités,
si secrètement gardée,
mais tout était vidé,
de l'île à mes idées
je ne voyais plus,
je ne la voyais plus
D
Le rouge a coulé sur mes joues
déjà creusées par la rancoeur
La tristesse se lisait,
sur mon visage
mais,
je n'ai pas bien compris
alors,
j'ai continué
et du bleu s'est installé sur mes épaules,
déjà fatiguées et recroquevillées,
Comment faire quand le vert de dehors
est recouvert par du gris ?
Attendre,
des éclairs dorés je suppose,
allez dire ça
à un visage arc en ciel,
pas à un
corps déjà
sous terre
S
Il faudrait que l'on parte
Non pas que l'on s'enfuit,
que l'on s'en aille,
pour que nos lèvres gouttent le sel
et nos orteils rejoignent
les sables mouvants
pour que notre peau
brûle et pèle
sous les caresses du soleil
pour que nos yeux se plissent
car la lumière les chatouille
Oui,
il faudrait que l'on parte
parait-il que
la misère serait
moins pénible au soleil
je ne sais pas,
mais je sens déjà mon corps flotter
sur des montagnes bleues
H
Ces quelques mots sont pour toutes les hirondelles qui ont du mal à s'envoler,
celles dont les ailes n'ont pas encore poussé,
se sont abîmées puis brisées,
Celles qui malgré tout n'ont pas abandonné
et ne cessent d'essayer
Ma plume visent ces hirondelles qui,
embrassent toutes les couleurs,
parfois noires, parfois bleues,
et même un peu beige dans mes rêves.
Celles qui,
viennent d'Afrique,
d'Europe,
et même d'ailleurs,
Des mots pour des
hirondelles magiques, intrépides,
Qui,
quand elles déploient leurs ailes
sont inatteignables
Leur force est telle qu'elles ne peuvent
être qu'enviées, jalousées,
Parfois comparées à des pies,
ou à des corneilles
mais jamais à leur juste valeur
Ces vers, sont destinées à toutes les
hirondelles autour de moi,
autour de toi
d'elle ou de lui,
Je suis une hirondelle,
incroyablement,
L'hirondelle phénoménale,
c'est moi
H
Oh oui,
Oui je te méprise
Toi et ta suffisance
Et ta prétendue intelligence
Ton assurance injustifiée
ne fait que souligner ton manque
d'élégance,
Crois tu seulement pouvoir m'avoir un jour ?
Plutôt mourir,
que de subir,
tes caresses vides de sens,
Je hais tes pensées,
tes discours autant que tes idées,
As-tu seulement pris le temps de réfléchir ?
A te découvrir ?
Tu aussi vide
qu'avide,
de désir et d'envie,
Peux-tu seulement voir ce que je vois
à travers toi ?
Dégoutant,
Ecoeurant
Tu ne sais rien exprimer,
ton corps transpire l'envie,
le miens le dégoût,
tu es trop faible
trop petit
insignifiant
pour quelqu'un
comme
moi
D
C'est comme si on m'avait enveloppé d'un drap transparent
Invisible à l'oeil nu, je ne peux que le ressentir
Un long et épais draps blanc,
c'est comme ça que je l'imagine
Il pèse sur mes épaules,
tombe sur mes genoux
traîne sur mes pieds
et me fait tituber
Je pensais être la seule à avoir ce compagnon,
mais j'ai compris avec le temps
que nous étions plusieurs à être asphyxiés
Par cette toile brûlante
Pas un seul moment de répis,
Pas une seule colombe dans le ciel
Parfois, il se laissait glisser au sol et me laisser respirer
mais ça ne durait pas longtemps,
et je ne pouvais ne pas penser au moment
où il reviendrait
me border,
A
Il disait que,
"de battre son cœur s'était arrêté"
j'ai trouvé cette phrase si belle,
que je l'ai voulue,
Je l'ai pensée, réfléchie puis travaillée
Et si il m'aimait autant,
alors son coeur s'arrêterait
Il battrait si fort,
qu'il ne pourrait plus tenir,
il lâcherait,
il m'aimerait alors,
à en mourir,
à jamais,
moi et moi seule,
J'ai pensé, réfléchis et étudié davantage,
Comment faire pour que coeur en cage,
ne puisse plus jamais bouger ?
L'inonder d'amour ?
Le noyer ? jusqu'à l’étouffer ?
J'ai bien tout essayé,
rien à jamais fonctionné,
alors,
et seulement alors
J'ai abandonné,
L'amour n'était plus,
La haine n'avait jamais été,
Alors l'indifférence régna,
Et je pense que tu sais,
ce qui arriva.
B
Il se cache pour que je le cherche davantage,
Délicat et parfois fougeux
Il m'en fait voir de toutes les couleurs,
Mais où est donc ce bleu infini ?
je le cherche partout,
Il glisse de mes mains
coule entre mes doigts
Et parfois,
Seulement parfois,
Il me laisse le regarder,
Le contempler,
Et je comprends Klein,
Qui n'a pu s'arrêter de le peindre
Je me retrouve avec des bleus
partout
et surtout,
dans mon paradis rouge de bleu
P
Je me perds parfois
dans mes idées,
elles sont trop peu éclairées
et paraissent alors très sombres
Ils ne comprennent pas de toute façon,
Ils ne comprennent que ce que je leur
fait comprendre,
Alors,
Je préfère être seule avec elles,
Elles m'entendent aussi bien
qu'elles m'écoutent
et toujours,
elle me trouvent des solutions,
car elles,
elles font parti de moi
F
je suis si fatiguée,
mon esprit
réclame du repos
mes genoux grincent
à l'idée de se déplacer
mes yeux se ferment
à l'idée de te regarder
et mon coeur lui,
il y a longtemps,
oh il y a longtemps
qu'il a cesser
de s'inquiéter
M
Non
je ne suis pas méchante
j’ai peur de toi,
tu vois j’ai peur que tu ne saches pas m’apprécier
j’ai peur que sous tes sourires
et tes mots,
tu sous estimes comme
il est facile de m’aimer
mais difficile de me supporter
alors si je suis méchante
ce n’est pas parce que mon coeur est froid
cest juste qu’il est maladroit
caché dans ma cage,
il a du mal à se libérer
V
Arracher toute ma peau
et la recoudre sur quelqu'un d'autre,
t'enlever de moi,
te remplacer, te déplacer,
pour enfin,
me délivrer
M
J’ai attendu l’été impatiemment,
je pensais qu’avec le soleil sur ma peau
et la lumière sous mes paupières,
j’oublierai le froid qui glaçait mon coeur
L’été arriva mais le soleil et moi
ne nous entendions pas,
il me brûlait et me frappait si fort
que mon corps entier se mi à pleurer
des larmes de peine, des larmes de haine
l’été sans s’en alla,
et l’hiver arriva,
il réchauffa mon coeur,
qui dorénavant n’avais plus peur,
mais comme
tout,
et comme rien,
je devint nostalgique de mon été doré
Puis de nostalgique je devins obsédée
j’avais besoin de lui
j’avais envie de lui
Ma vitamine, mon héroïne
Comment faire sans elle ?
J’avais toujours été morte,
elle seule était parvenue à me
donner vie,
Je l’attendais,
je l’esperais
jamais je ne,
l’oublierai
D
Il y a un endroit que j’appelle chez moi,
Il y fait chaud et parfois froid,
Parfois même
les deux à la fois
C’est impensable, mais réel,
et si agréable.
Je m’y sens bien, je sens le vent
et le soleil à la fois.
Je n’ai pas peur d’être moi,
en fait, je ne me pose même pas la question
Je ne me sens pas seule car
on est y ensemble,
Chez moi, chez toi, chez nous,
Qu’importe.
On s’y raconte des histoires,
chacun notre tour,
Parfois même
les deux à la fois
Des histoires dont personne ne connait vraiment
la fin,
Et tout ce temps n’a d’importance que parce qu’on le passe
ensemble,
Chez moi,
Les nuages sont les bienvenus
on en croque un bout et on s’y installe,
ils nous présentent le ciel bleu, le ciel gris
Parfois même
les deux à la fois
Mais si tu n’es pas là,
alors plus rien n’a d’importance,
chez moi
H
J’ai pris des étoiles et je les ai mise dans mes yeux,
Au début ils se sont mis à pleurer,
Mais ensuite,
Ils ont été.
ils ont brillé.
J’ai pris ensuite tes rires
et je les ai avalés,
j’ai de suite eu des nausées,
mais ensuite, ensuite,
mon visage a lui aussi commencé à briller,
J’ai planté des fleurs, et puis je les ai oubliées
jusqu’à ce qu’elles aussi se mettent à briller
Et puis je me suis dis que tu finirais bien par m’aimer
tant j’étais illuminée.
Jusqu’à ce que je comprenne,
que comme une étoile, comme un sourire, comme une fleur
j’étais et je serais
avec ou sans toi
V
Oui je sais,
Je sais que la vengeance est mal,
qu’elle ne fait ressortir en nous que le mauvais
et nous laisse penser
qu’après lui avoir cédée,
on connaîtra la paix,
Oui je sais,
Que tout cela n’est que vérité
Mais il est tout aussi vrai
qu’il est si agréable de céder,
à ce pêché si délicieux, si merveilleux,
Même si cela veut dire,
le regretter par la suite,
Mais je sais aussi,
que la vengeance est un plat,
et nous savons tous comment il se
déguste.
Peut être est-ce à cause de mon égo ?
Il m’empêche de me laisser faire
Comment ose t-il nous faire ça ?
Pour qui se prend il ?
Oui je sais,
C’est si bon de se venger
De se sentir...autre
Mais ensuite ?
Que se passe t-il ensuite ?
Honteux, miséreux
Je regrette de lui avoir cédée,
Il faut que je me fasse pardonner
Je cours vers toi, et je sais
oui je sais,
Que tes épaules seront là,
Toujours là à m’attendre
Toujours là pour panser
Les maux
Mes maux
Ces maux
Je le sais
M
Tu n'as pas vu,
Tu n'as pas vu l'or qui coulait de mes yeux,
ni l'amour que je respirais.
Tu n'as pas vu le bonheur ni la candeur que je te portais
Tu n'as pas vu et tu ne m'as rien montré.
As tu seulement vu qui j'étais ?
Tu n'as pas vu tout ce qu'il y avait derrière mes sourires, derrière mes paroles.
As-tu seulement essayé ?
Tu n'as ni senti, ni entendu,
et le goût de mes larmes, jamais je ne l'oublierais.
Car tu n'as même pas vu que ce que mes yeux cachaient
derrière tant de lumière.
Tu n'as pas vu
I
Je l’ai cherché pendant bien longtemps,
J’ai erré dans les rues
Le jour comme la nuit,
J’ai demandé, j’ai supplié et j’ai continué à chercher,
Je me suis demandé à quoi pouvait-elle bien jouer ?
Qu’est-ce que je lui avait bien fait ?
Et puis j’ai continué à chercher,
Car je n’étais rien sans elle,
je n’avais plus raison d’être,
Plus aucune raison de continuer,
J’ai bien essayer de faire sans elle,
Me dire que j’étais plus que ce que je pouvais
bien penser
Mais comment faire sans ma muse ?
Alors j’ai continuer à l’attendre,
J’ai supposé qu’elle reviendrait,
qu’elle était aller rendre visite à d’autres
Mais qu’au fond elle me reviendrait
ma seule, mon unique,
Je me levais la nuit,
en sursaut, en sueur,
en pensant qu’elle frappait à ma porte,
Mais rien,
Ca fait maintenant un an qu’elle m’a quitté,
Mon inspiration
T
Avec lui mon visage s’est peu à peu mis à changer
Souriant, triste, torturé
Pour ensuite être marqué à jamais,
J’ai appris à aimer, à m’aimer et même à oublier
Et j’ai compris qu’avec lui tout pourrait s’arranger,
Que rien ne durerait pour l’éternité
Mes plus belles joies comme mes plus tristes peines,
Il m’a fait comprendre qu’il fallait savoir s’arrêter,
Ralentir pour pouvoir mieux repartir,
Avec lui, je découvre et j’apprends de jour en jour
Il est magique,
Il est imprévisible,
Indomptable et mystique,
J’ai essayé de le comprendre et même de l’apprivoiser,
Mais j’ai finis par me lasser de jouer pour perdre
Et j’ai compris que lui,
Le temps
était plus fort que tout,
Plus fort que moi
A
En janvier...
Tu m’achètes des fleurs quand mon cœur pleure
Et tu arraches chacune de leur pétales
et m’accuse de ne pas en prendre soin,
En Février
Tu me rabaisses et me délaisses
Tu n’as plus le temps pour moi
Tu l’a donné à d’autres
En Mars
J’abandonne,
et les fleurs ne font que renforcer ma rancœur,
Mon corps se tords et j’ai compris que
mes larmes n’étaient pas des armes,
En Avril,
Je ne sais pourquoi,
Mais je te pardonne,
je me l’ordonne,
j’oublie et je me dis
qu’il faut dans la vie,
se laisser un peu de répit
En Mai,
Les fleurs ont fleuris,
Elles nous arrosent de bonheur,
Tu as retrouver le temps et moi l’envie,
En Juin,
Tu nous projette ensemble,
Au Japon, au Liban, en Tanzanie
Tu me veux et tu es heureux,
Je le vois, je le sens
Mais Juillet me fait penser à Janvier comme à Février
Et,
Je n’arrive pas à pardonner
Je n’arrive plus à pardonner
Désabusée,
Sonne mon heure de jouer,
Et en Août,
Tu t’inquiètes de mes silences,
et de tous les regards qui m’entourent,
En Septembre tu veux couper les ailes qui m’ont poussé dans le dos,
Et les fleurs que tu m’offres sont plus belles qu’elles ne l’ont jamais été
En Septembre,
Tu cris, tu subis,
Mais moi je suis déjà parti,
Et si tu ne pleures pas,
Tu as mal,
Mais je ne sens ni ressens plus rien,
Tu m’as anesthésié,
Tout se termine un mois d’Octobre,
Et désormais,
la seule chose qui nous lie
Je le sais,
est l’amour
que je me porte
et que tu me portes
à jamais
et pour toujours
J
Vêtue de son plus beau corset,
elle t’invitera à danser
innocente et fragile tu sera flattée
qu’une telle beauté puisse te remarquer
et c’est seulement au bout de quelques pas
que tu regrettera ton choix,
Car la danse ne s’arrêtera pas quand tu le décidera
elle te fera tourner, voltiger, voler pour mieux t’écraser,
Outrée tu voudra naturellement tout stopper
Mais jamais plus elle ne te lâchera
Elle te guidera et tu suivra ses pas et son rythme,
Parfois lent, doux
Parfois rapide ou effréné,
Elle te chuchotera des mots que tu finira par ressentir
qui te feront agir, qui te feront réfléchir,
Elle te dictera même ta conduite
et tu la suivra,
Tu l'écoutera
Et si c’est elle qui porte un corset,
c’est toi qui étouffera,
Tu voudra arrêter,
mais il sera trop tard,
Tu dansera sans plus entendre la musique,
tu dansera sans même plus savoir pourquoi ,
Tu dansera et jamais plus tu ne pourra t’arrêter,
Car cette invitation,
en réalité n’en était pas vraiment une,
Et cette danse,
en réalité, n’en était pas vraiment une,
M
Je regarde contre la vitre et
je vois le reflet
d’un visage,
triste et ailleurs,
tout au long d’une balade,
continue,
et continuelle,
Son visage ne bouge pas
et aucune expression ne s’y dégage,
un esprit en vie dans un corps mort,
Je vois mon reflet dans ses yeux,
Et,
J’esquisse un sourire sans retour à
ce corps euthanasié.
La balade continue,
je regarde autour de moi et,
je ne trouve que des visages morts,
Pensent-ils ?
Rêvent-ils ?
Je m’imagine dans son esprit
au rythme de la balade
continue et continuelle,
Mais comment s’imaginer,
être dans un corps sans vie,
J’attends un mouvement, un signe
Mais je sais qu’il n’y aura rien,
Rien qu’un reflet
Euthanasié par mes pensées.
V
Vite accelere
Ne t’arrête pas
Ne regarde pas
Surtout ne ressent pas
Ne ressent rien
Pour personne
Pour rien
Ne prend pas le temps
Ou il te prendra avec lui
Il t’emmenera découvrir
Le jardin des sentiments
Les beaux, comme
les plus sombres
Il te fera écouter
Les murmures du silence,
Et les cris de l’amour
Il te fera goûter aux peines
Et te fera dévorer ce bonheur
que tu aura tant recherché
Tu pourra écouter,
Mais surtout entendre
Le son de la vie
Mais vite, vite, vite
Tu n’as pas le temps
Tu ne veux pas du temps
Vite, vite
H
Aujourd’hui il fait bleu ou rouge,
Je ne sais pas
Aujourd’hui ne ressemble pas à hier,
mais j’ai étrangement l’impression de bien le connaître,
Aujourd’hui me fait peur,
Il me force à l’affronter, à la regarder et enfin me demander ;
qui est-elle réellement ?
Aujourd’hui je sens cette ombre qui s’approche et se détache.
Je m’interroge sur ses pensées, sur son passé,
Est-elle réellement ce qu’elle pense être ?
Est-elle réellement ce que les autres pensent d’elle ?
Qui est-elle ?
Aujourd’hui m’effraye
Car elle, est moi
Si proche même éloigné.
S
Tous ces yeux me regardent,
Ils pleurent mes sourires
Tant je les rend fou,
Tous ces regards braqués sur moi,
Me font peur tant je les aime
Ils voudraient m’arracher à moi même,
Ils me voudraient,
Et plus je fuis, plus ils me suivent,
J’ai peur,
Toujours peur,
De ces yeux,
Plus je les désire, plus ils accourent
Rien que pour moi,
Ces regards vides,
Ces regards avides,
Je les hais tant je les aime
Je me hais de tant les aimer
Ils me perdent et me volent à moi même
Je vais disparaître,
Ils vont m’aspirer,
I would erase you
A quoi me servent-ils ?
Ils m’aident puis me vident,
Ils m’isolent me rendent seule,
J’ai peur,
Toujours peur ,
De ces yeux
S
J’ai l’impression de me remplir
me remplir, me remplir
Mais,
qu’à chaque regard posé,
à chaque pensée partagée
à chaque sourire esquissé
me vider davantage,
D’être submergée
de presque couler
bien que j’aurais tout pour flotter,
Comme si j’avais perdu de vue
ce que je voulais réellement
comme si je ne m’entendais plus
Comme si j’avais abusé de tout,
et qu’il ne restait plus rien pour moi
J’ai peur de me perdre, à me chercher
A
Ces quelques mots sont le reflet de mes pensées,
Et s’il n’avaient été pour toi,
Ils n’auraient probablement pas existés
Peu de mots pour tant de choses,
Des pensées, des sourires, des souvenirs,
Mais parfois des rancoeurs et des peines…
Car si l’amitié est belle, elle est comme l’amour,
parfois difficile.
Et c’est en ça qu’est notre force,
Car tes rires accompagnent les miens
quand nos sourires se retrouvent
Tes souvenirs créent ma nostalgie
Pour que brillent ensemble nos yeux
Si tes peines font les miennes,
je sais que mon bonheur fait le tient
Et c’est en ça qu’à jamais,
pour toujours, pour l’éternité,
pour la vie et jusqu’à la mort
Je serais ton amie, autant que tu sera
la mienne
S
J’ai peur,
De ces 4 petites lettres,
P E U R, peur.
J’ai bien peur d’avoir succombé aux parfums si accrocheurs de cette douce syllabe
Elle a frappé à ma porte, un jour ou le ciel grondait
Et il aurait impoli de ne pas la laisser entrer,
De suite à l’aise, la peur s’est fait amie avec l’angoisse
Et c’est ensemble qu’elles s’amusaient,
Ou se foutaient de moi.
Avec joie j’ai bien essayé de les chasser,
Mais comment renvoyer des invités qui viennent à peine d’arriver ?
Joie, vexée s’en est alors allée
Laissant la peur et l’angoisse un peu mieux s’installer
J’ai peur,
Comme j’ai peur de cette peur,
qui ne faut qu’augmenter et me paralyser.
L’ignorer serait peut être la clef
Mais sa fidèle alliée,
l’angoissée
Prend bien soin de m’y empêcher
Dois-je l’accepter ? Dois-je abandonner ?
Peut être n’aurais-je jamais du la laisser entrer
Et ne pas la traiter comme une invitée,
Mais plutôt comme ce qu’elle est
Une pestiférée
Elle dit vouloir mon bien,
Que son arrivée n’est pas le fruit du hasard
Mais tout simplement du destin
Dois je la croire ?
Ou luter pour lui dire…
Aurevoir ?
C
J’aimerais te confier le plus terrible des secrets
pour me soulager de ces plaies,
de ses peines,
qui me prennent et freinent,
J’aimerais me délivrer de cette cage,
et enfin retrouver le goût de tout ce que j’ai oublié
Compter sur toi,
m’abandonner à toi,
te laisser me lire sans que je ne dise, ni que je parle
Est-ce aimer que de vouloir se délivrer de tout secrets ?
Est-ce rêver que de s’imaginer libérée?
J’aimerais y goûter, y aspirer et arriver à me lancer
Lentement se dessine devant moi un chemin,
sinueux, compliqué,
Aurais-je la force de l’emprunter ?
De m’y laisser entrainer?
J’aimerais au cours de cette balade
Croiser bien des beautés,
J’apprendrais, je comprendrais
j’imaginerais et enfin je pourrais libérer ces mots, ces sons, ces secrets
Me confier à toi et enfin m’oublier.
T
Je me demande ce qui a pousser tes pauvres yeux tristes à se poser sur moi
qu'elle audace t'as donner la force
de soutenir mon regard ?
Tu m'as ensuite pourri la vue
je n'osais plus rien comprendre par moi-même
j'avais besoin de toi pour réflechir
besoin de toi pour faire des choix
besoin de toi pour penser
Je me demande ce qui a pousser tes tristes idées
à corrompre les miennes
quel mystère t'as permis
de te glisser dans ma tête
et d'y occuper toute la place
je n'osais pas te chasser
car sans toi je n'arrivais plus
à rien,
plus à créer
plus à rire
pire
je n'arrivais même plus à comprendre
ce qui m'arrivait
H
Tout est triste sans raison d'être,
Le jaune et le bleu se sont mariés
Et,
quoi de plus beau
qu'assister à la naissance
du plus beau des verts
Je comprends la douleur horrible
qui se nichait au creux de mes épaules
Toute bleues elle étaient devenues
Mais j'ai compris,
Que c'était mes ailes qui s'apprêtaient à sortir
Comme des dents qui poussent,
elles me chatouillaient,
J'ai récupéré toute ma force,
toutes mes pensées,
tout,
je me suis complètement complété
Oh
comme ça fait du bien de s'être retrouvée
Je m'étais presque oublié
M
Je fais comme si je n'avais pas de coeur
Comme si je ne ressentais rien,
je fais semblant de ci et parfois même de ça
Tout cela s'en me rendre compte de rien
Je suis une petite fleur sûrement un peu
fanée,
Enfermée dans une cage dorée
Comme une balle dans ton pied
Comme un rossignol en cage
Mais la vérité,
c'est que je ne sais même pas qui je suis,
Je me raconte des histoires,
dont j'oublie toujours le début
et souvent la fin
V
il y avait trop de noeuds dans mes cheveux,
des petits, des plus gros,
des noeuds invisibles,
je les sentais se former au fur et à mesure que j'en dénouais
je ne pouvais même plus passer ma main dans mes cheveux,
j'essayais, mais tu sais
à force, je n'en avais plus envie
plus mes noeuds se formaient,
moins j'y prettais attention
et,
je m'étais faite à l'idée
d'avoir des compagnons
peu détendus
parfois,
j'éssayais de les combattre
sans pour autant arracher mes ressorts brûlés
et je ne sais pas,
mais,
je finissais toujours par abandonner,
les gens le voyait
et se plaignaient de mon visage
dorénavant,
si peu soigné
et je rêvais
et je rêvais
et je rêvais
V
Je n'entends même plus mes pensées,
tu as tout enlevé de moi,
jai mal à la tete,
elle est pleine d'abeilles qui bourdonnent
et,
je ne sais pas ce que je t'ai fais
pour t'avoir rendu si fou,
mais je sais ce que tu as fait
pour me rendre moi, si folle
je n'ai plus vraiment envie de rien
jai limpression que tu m'as tout pris
tout volé,
je n'arrive même pas à te détester,
Pourquoi ?
je ne veux plus écouter mon coeur
il est stupide et sot
mes pensées valent mieux que lui
elles me respectent davantage
H
5 petites lettres
dont quatre voyelles
Curieux ? Original ?
C'est ainsi,
Tes lèvres se touchent obligatoirement
pour prononcer mon nom
Tu avales ma consonne
pour que tout sonne
correctement
La première femme, oui
mais aussi la dernière
Shut..
souffle mes voyelles entre tes lèvres
et écoute-les transpercer ta peau
simples
mais complexes lettres
au final indispensables
B
Regarde,
J'ai mis mes plus beaux yeux
et accordé mon regard à
mon sourire
Regarde,
Comme ce que je pensais être
le plus beau,
peut l'être davantage
Regarde,
Comme l'image que tu t'es faite de moi,
Ne ressemble en rien
à celle que je me suis faite de moi.
M
J'avais pour habitude de toujours lui poser la même question
dis-moi mon cher miroir dis-moi
et il me répondait
toujours la même réponse
et ça me rassurait de savoir
que rien,
n'avais jamais vraiment changé
même quand mes yeux crachaient
de l'eau
et l'écho des maux résonnait dans ma tête
il avait réponse à ma question.
Si je mettais en doute sa parole ?
quelle idée !
mon miroir savait bien mieux que moi-même
bien mieux que tous
c'était notre petit secret
miroir et moi
et personne ne savait,
personne ne se doutait
de toute façon
personne ne comprendrait,
il n'y a pas un jour où j'oubliais
de lui demander
de me rassurer
et
pas un jour ou il refusait
de me récompenser
de le garder
C
La vérité,
c'est que personne ne savait
que je ne l'avais pas encore trouvée
Ils ne voyaient que ce que je leur montrait,
Alors forcément,
Ils pensaient, qu'elle était là
Qu'elle avait toujours été là.
Que nous étions ensemble,
et ce,
depuis déjà un moment,
Le vrai mensonge,
c'est que j'étais toujours à sa recherche,
je me travestissais pour elle,
je mentais pour la trouver,
je m'imaginais avec elle,
Et,
Si je n'osais demander conseil
ce n'était que par crainte,
qu'ils découvrent tous,
Que nous étions semblable
Que nous étions tous,
A sa recherche.
Alors
j'ai prétendu,
j'ai attendu,
Et je ne saurais comment,
ou je ne saurais comment vous l'expliquer
Mais
elle est arrivée.
Lentement,
Doucement,
Je l'ai senti se glisser en moi,
puis je l'ai senti en moi
pour ensuite
ne même plus la sentir tant
elle faisait partie de moi
E
Je suis,
le rayon de soleil que tu te défi de regarder,
mais qui finit par te brûler les yeux
Je suis,
comme Marla, la petite écorchure que tu as sur le palai et
qui ne peut cicatriser que si tu cesses de la lécher.
Mais tu ne peux pas.
Oui je suis,
si silencieuse, si discrète que tu ne peux me soupçonner,
Si douce que tu ne peux m'en vouloir,
Je suis le désir qui t'incites,
l'arrière goût qui te donne envie de recommencer
et l'éternelle dernière fois.
Oh je suis,
Le garrot qui fait gonfler ta veine,
et celui qui la fait éclater.
Je suis, le rouge,
comme le noir,
et l'aurevoir,
de demain
H
Je me suis rencontrée,
étrange à écrire
davantage à dire
Il faisait chaud,
si chaud que mon corps entier pleurait
si chaud que mon coeur entier explosait,
Assise sur une chaise, une cigarette entre les lèvres,
Mes yeux semblaient vides,
Accaparés par mes pensées,
Des volutes de fumées se formaient
et s’échappaient,
de ma bouche qui était,
elle, légèrement tuméfiée
Je me suis rencontrée et,
je n’ai pas eu envie de me parler,
Hautaine et distante je me suis trouvée,
La fumée formait un mystère autour de
de mon ombre aux cheveux brulés
Elle ne pouvait m’empêcher de me regarder,
des fumées d’envie, des vapeurs de désir,
Je me suis rencontrée et j’ai eu envie de m’aborder,
mais je n’en ai rien fait,
je me suis juste contentée,
de me regarder,
afin de ne jamais,
m’oublier
P
Tu m’as demandé à qui je pensais,
quand mes yeux divaguaient,
et se cachaient,
Ni à toi ni à lui je ne pensais,
non,
Il y avait bien plus dans ma tête,
et bien moins dans mon coeur,
Sur qui j’écrivais,
quand je m’enfermais,
et que je te fuyais,
ni sur lui ni sur elle,
Tu sais,
il avait bien plus à inventer qu'à
écrire,
Tu voulais que ce soit toi,
et tu voulais tout de moi,
de mon corps à mes pensées,
de mes envies à mes idées,
Et moi ?
Qu’est-ce-qu’il me resterait,
si je cédais
le peu que je ne puisse jamais posséder ?
L
Avec le temps je commençais à oublier,
Et,
La rancœur que j’avais au début
Avait disparue
La peine n’était plus
mienne,
Il ne restait plus que la beauté,
Les souvenirs, les rires et l’amour
J’avais tout oublié
Tout pardonné
Mais ensuite,
Même de l’amour,
je ne me souvenais plus,
J’avais tout oublié.
De ton sourire je ne me rappelais plus,
Et les souvenirs s’échappaient peu à peu
de ma mémoire.
Alors,
Pour ne pas oublier la seule chose qui me restait,
J’ai pris tes yeux et je les ai confisqués,
J’ai caché ton sourire dans mes poches,
Et j’ai aspiré toute l’odeur de ton corps,
Et tes mains,
Tes si belles mains.
Dorénavant
Cousues aux miennes,
Alors oui je ne te verrais plus,
Non, tu ne sourira plus
Non tu ne ressentira plus,
Mais oui,
Je me réjouissais de savoir,
qu’à personne,
non à personne,
Tu n’appartiendrais
Jamais
M
T’es t-il déjà arrivé
De rencontrer
Le démon qui était en toi ?
Le monstre qui sommeil et qui se nourri de toi,
quotidiennement,
sans que tu ne t’apperçoive de rien.
Je vais te raconter,
comment je l’ai rencontré,
C’est un soir d’hivers dans un lieu divers
C’est fou comme l’intuition est une pensée réelle.
Car je l’ai de suite reconnu,
Un monstre te dis-je
Un monstre magnifiquement beau
magnifiquement noir
Magnifiquement intelligent et inquiétant à la foi
Je l’ai de suite reconnu
Menteur et tricheur
Il était en moi.
Il pensait comme moi
Il faisait parti de moi
J’ai appris à le découvrir mais un monstre ne montre
pas de suite qui il est,
Il a bien essayer de me tromper
Comme j’ai moi aussi essayé de le piéger.
Et puis,
lui aussi m’a reconnu,
Il a su
Qu’il était miens autant que j’étais sienne,
Un monstre qui se nourrissait de moi,
Il me dévorait.
Alors j’ai attendu,
j’ai prétendu,
Car nul n’est invincible,
Surtout pas un monstre amoureux,
Quand il me mordait je subissais,
il abusait, il m’abusait,
il voulait me posséder, m’envahir
m’écorcher vive...
Lentement, lentement...
Qu’arrive t-il lorsque l’on rencontre
le monstre qui sommeil en nous ?
Oh je ne vous le souhaite pas.
Si vous le rencontrez,
Et croyez moi,
vous le reconnaîtrez
s’il vous plaît,
Fuyez, fuyez,
Et ne vous retournez jamais,
Car si vous partez vous gagnez
Et les monstres
n’aiment pas perdre
Jamais.
A
Non pas tout de suite,
pas encore,
attend un peu et tu vas comprendre,
tu vas comprendre qui je suis,
Garde tes yeux fermés.
Même si tu as peur,
surtout si tu as peur,
ça va passer,
attend encore un peu,
regarde toutes les belles choses que je te fais vivre,
pourquoi tout arrêter ?
Quoi ?
Tu as mal ?
Mais non...ça va passer, crois-moi.
Je ne mens jamais.
Continue, reste avec moi,
goûte, profite,
Oublie demain, ne rend pas aujourd’hui jaloux,
Compte sur moi.
Mais non, reste.
Tu n’en peux plus ?
Arrête.
Je vais t’aider,
je vais t’apaiser...
Je vais changer, oui,
pour toi,
Alors ?
Reste avec moi,
reste avec moi,
reste avec moi,
Je suis le plus beau de tes cauchemars.
N
Je n’arrive pas à comprendre,
est-ce ma faute ?
pourquoi ai-je si mal ?
pourquoi mon coeur pleure ?
pourquoi suis-je si seule ?
J’entend des voix, des bruits,
des rires, mais
je ne peux les saisir,
je ne peux plus les comprendre,
Je pleure
et ma tête est inondée,
mes pensées débordent,
je vais me noyer,
Mes sourires vont pourrir
avant que je ne puisse me souvenir
J’ai mal,
j’ai mal,
Dis moi
quand est-ce que ça s’arrête ?
F
C’était au cours d’une de ces balades matinale
celles où le soleil te chatouille les yeux
et où le vent te chuchote des secrets,
C’est durant une ces promenades qu’il est tombé sur moi,
Sur nous,
Je dis nous car nous étions plusieurs fleurs à reposer sur l’herbe bleue du parc
ou nous nous étions installées,
Il y avait Azalée, Rose, Lila et moi Dahlia
Trop occupée à ne penser à rien
je ne l’ai pas vu arriver,
je ne l’ai pas entendu,
Ni même senti,
Il nous a regardé
et je mentirais
si je disais que je n’avais pas osé espérer,
que ce soit moi qu’il choisirai
Du coin de l’œil, je l’ai vu regarder,
examiner, scruter
Il savait ce qu’il voulait,
la couleur de nos pétales,
la finesse de nos tiges,
l’odeur de notre parfum,
Je sentais qu’il me désirait,
j’imitais alors mes amis les Tournesols
pour briller au mieux au milieu de tous mes faire valoir
Sans que je n’ai le temps de le sentir,
il m’a saisi par la taille et ma arraché à mes racines,
J’ai eu mal,
mais ne doit on pas souffrir pour goûter au plaisir ?
J’ai souris à mes amies encore enracinées,
et quant je leur dit «aurevoir» elles entendirent «adieu»
Il est vrai que j’étais fière d’avoir été choisi
J’étais la plus belle fleur qu’il puisse désirer
On rentra chez lui,
Et il m’arrosa de compliments
Plus il le faisait plus j’embellissais
Puis,
J’ai finis par être oubliée,
Pire,
j’ai finis par être remplacée,
Aurevoir jolie Dahlia noire
Je sentais le parfum d’autres fleurs
plus fraîches, plus éclatantes !
Il venait de les cueillir,
et moi j’étais enfermée !
Pire
je commençais à faner.
Il ne me regardait plus,
et j’avais moi même honte de me regarder
Mes pétales s’effritaient,
et finissaient par tomber
Je n’avais plus qu’une envie ;
me noyer dans mon vase
Qu’une envie
celle de m’en aller,
Mais j’étais coincée
Déracinée.
Et je me mettais à regretter de n’avoir plus
accès à mon précieux
jardin secret
Celui là même où il était venu me cueillir.
Et puis,
je fus un jour délivrée
de tout mes maux
il me pris par la taille,
Comme il le fit la première fois,
j’étais si flétrie que je glissais entre ses doigts
et comme une fleur sans valeur
il me jeta,
par terre,
me laissant seule
seule et sale
E
Tout m’échappe
J’ai oublier quel goût avait le plaisir
Et comment retrouver mes souvenirs
Je n’arrive plus à refléchir
Tant mes yeux sont fatigués
Il veulent dormir et moi aussi
Je n’entends plus,
Je ne ressens plus
et le temps paraît si long,
si long à occuper quand on se sait plus comment aimer
Tous les jours j’attends la nuit,
J’attends qu’elle se glisse dans mon lit,
Pour enfin parler à quelqu’un
Rêver me manque,
Comment faire quand on ne dors plus ?
Quand on ne rêve plus ?
Je ne sais même plus imaginer
Vous ne pouvez pas imaginer.
X
Et c’est seulement plus tard que j’ai compris
Que ce n’était pas moi que tu aimais
Mais ce que tu aimais était que je t’aime,
Et tout ce temps passé à penser à quelqu’un
qui n’avait pour seule occupation,
pour seule envie,
pour seul interêt,
son propre bien être.
Invraisemblable,
incroyable,
comme ce coeur si bien caché,
si bien protégé,
que j’en venais à me demander,
si il existait,
pour de vrai,
Comme si je t’avais connu depuis toujours,
comme si tu avais ouvert la porte
de mes démons enfermés,
Et tu as libéré,
ceux dont tu as besoin pour exister,
ils sont tes anges,
et mes faiblesses
Je brûle sans toi,
je flambe à tes côtés
A quoi bon jouer si tu sais que tu vas gagner ?
Tu t’amuses en oubliant d’apprendre aux autres les règles du jeu,
Tu paraîs si sûr de toi parfois,
tu en oublierais presque comment tu était avant tout ça,
Peut-être est-ce à cause de lui ?
Il t’as rendu méfiant, égoïste, envieux et peut être aussi malheureux,
Mais accuser le temps me paraît trop facile,
Qu’importe les raisons,
je ne souhaite plus te chercher d’excuses,
Je me laisse la liberté de m’emmener en voyage ailleurs
un ailleurs loin de toi
E
Est-ce trop exigeant que de vouloir le mieux pour soi ?
Est-ce trop dur que de demander autant de respect que j’en accorde ?
Est-ce injuste de vouloir se venger ?
Est-ce faible que d’accepter de pardonner ?
Est-ce normal d’être déçue ?
Est-ce capricieux de vouloir les choses auxquelles j’aspire ?
Est-ce tordu que de se mettre à sa place ?
Est-ce mal d’anticiper ses actes ?
Est-ce hypocrite de prétendre ?
Est-ce paradoxale de mentir pour son bien ?
Il suffirait de se laisser la liberté de ses propres choix.
Il suffirait d’agir pour son propre bien,
Et toutes ces questions n’en seraient plus.
H
Il a frappé à ma porte et m’a dit,
C’est moi
Je lui ai souri et j’ai dit
«vient-là»
On s’est pris, et
J’ai cru
Que jamais on ne se lâcherait,
Et puis,
Quelqu’un d’autre à frappé à la porte
Et si j’étais trop occupée pour répondre
Il l’a fait pour moi,
Et ma porte, jusqu’à présent
est toujours ouverte
Et je n’ose la refermer
De peur de l’empêcher de re-
Entrer
F
Je connais une fée,
La plus jolie et la plus douce des fées,
Aussi angélique que candide,
Aussi mystérieuse que malicieuse,
Elle fée rêver tout ceux qui ont la chance de poser leurs yeux sur elle,
Ses cheveux noirs dansent sur ses épaules
et quand ses yeux rigolent sur son visage,
Les autres s’excusent,
J’aimerais l’appeler «ma petite fée»,
Mais je sais, oui je sais, que petite fée
rime avec liberté
Je pourrais passer mes heures à la regarder,
à l’envier et à la complimenter,
Et il faudrait inventer le compliment qui jamais ne lui a été fait,
Ma jolie fée, car non, je ne me suis pas résignée
A toute fois un terrible secret,
Elle a été privé, amputée...
De ce qui lui octroie sa liberté
Ma petite fée aussi jolie soit-elle
A perdu une parti de son âme
Qu’est-ce qu’une fée sans ailes ?
Un visage sans sourire
Qu’est-ce qu’une fée sans ailes ?
Un ange en enfer
Et personne ne le sait car personne ne le voit,
Petite fée n’est pas magique pour rien,
Elle fée oublier à tous, ce dont elle ne veut pas se rappeler
Certain s’en sont rendu compte sans qu’elle ne dise rien
D’autres ne le sauront jamais,
Ma petite fée est pour sûr une fée,
La plus spéciale et parfaite à mes yeux
Elle a juste peur qu’on ne l’aime plus sans ses ailes,
Elle a peur d’être moins magique,
Peur d’être désarmée,
Car ma petite fée n’est pas superficielle,
Elle sait qu’elle est belle,
Mais que cette beauté comme ses ailes est emmenée à s’envoler
J
Il fait nuit quand il fait jour
et mes yeux s’endorment pour mieux
briller dans l’obscurité
La nuit est plus que mon amie,
Elle est ma confidente et ma sœur
elle me fait oublier tous mes démons et mes peurs
et me berce en me murmurant des histoires
dont j’oublie toujours la fin au petit matin,
Quand elle me fait découvrir des aspects
insoupçonnés de ma personnalité,
je ne peux m’empêcher de quelque part la détester
la détester, mais surement pour mieux la pardonner,
Quand elle m’abandonne et me quitte
elle me confie à des amis qui ne veulent
ni me quitter ni me libérer
il me feront réaliser à quel point elle m’est précieuse
Car le jour ne sert qu’à faire exister la nuit
et je le sais
la nuit et le plus beau des mondes
hormis,
quand il fait jour
N
Je suis malade,
Comme Chloé un nénuphar pousse dans mon coeur.
Il grandit, il grossit il me fait peur.
Un nénuphar vous dis-je,
Accroché à mon coeur il le serre et le tord
Le possède et l’opresse
Et rien ne sert de crier plus fort,
Assurément, mon nénuphar est plus fort
Mais laissez-moi vous raconter comment cette fleur,
s’est faite sa place dans mon coeur.
C’était un lundi soir,
un de ces jours où le ciel pleure
C'était un lundi soir,
Il faisait froid, mais je me sentais bien
Jusqu’à ce qu’il arrive
et que le froid se transforme en grêle me rendant toute frêle
Il me paralysa et me rua de coups.
Un coup de foudre suivit d’un coup de coeur
Et s’est ensuite qu’il s’est installé,
Un peu timide au début mon nénuphar se faisait discret
je l’ai alors ignoré,
jusqu’au jour ou sans m’en rendre compte, il contrôlait
et mes actes et mes pensées
et mes paroles et mes silences
J’ai bien essayé de m’en débarrasser,
mais mon coeur il possédait.
Une fleur dans le coeur,
Une racine dans la poitrine
Je suis malade,
comme Chloé un nénuphar pousse dans mon coeur.
Il grandit, il grossit il me fait peur.
Et je perd espoir quand j’entend dire, que seul le temps
ne peut guérir de ce qui me fait tant souffrir.
Appelez ça une peine de coeur ou un chagrin d’amour.
Qu’importe pourvu que je trouve repos un jour
C
J’aimerais te confier le plus terrible des secrets
pour me soulager de ces plaies,
de ses peines,
qui me prennent et freinent,
J’aimerais me délivrer de cette cage,
et enfin retrouver le goût de tout ce que j’ai oublié
Compter sur toi,
m’abandonner à toi,
te laisser me lire sans que je ne dise, ni que je parle
Est-ce aimer que de vouloir se délivrer de tout secrets ?
Est-ce rêver que de s’imaginer libérée?
J’aimerais y goûter, y aspirer et arriver à me lancer
Lentement se dessine devant moi un chemin,
sinueux, compliqué,
Aurais-je la force de l’emprunter ?
De m’y laisser entrainer?
J’aimerais au cours de cette balade
Croiser bien des beautés,
J’apprendrais, je comprendrais
j’imaginerais et enfin je pourrais libérer ces mots, ces sons, ces secrets
Me confier à toi et enfin m’oublier.
R
Je voudrais que tu viennes me voir
et que tu me regardes.
Je te dirais «qu’est-ce qu’il y a ?»
Tu me répondrais qu’il n’y a rien hormis mon sourire
qui fait le tient.
Tu me prendrais par la main et nos doigts
se perdraient à se trouver,
Pendant que l’on marcherait des heures
sans s’arrêter,
A écouter le son du silence
et nos paroles muettes
Cela ne serait, ni un rêve, ni un songe
Juste une illusion réelle
Mais le temps deviendrait long
et nos sourires se perdraient à se chercher
Nos yeux se cacheraient,
pour mieux se fuir
Nos messages seront mensonges
et mes songes oubliés
Je te dirais «qu’est-ce qu’il y a» tu me répondrais d’un sourire
Pour cacher le silence du vide qui s’était peu à peu glissé entre nous
Comme si tout ce qu’il y avait autrefois,
n’était finalement qu’un rêve, qu’une idée, qu’une pensée
Et l'on se remplirait de vide pour se sentir plus léger
D
C'est comme si j'avais enfin compris que le temps n'était que temps,
et qu'il était temps que je le saisisse complètement,
Les cheveux qui me passaient sur le visage n'étaient dorénavant que cheveux,
Le calme, la douceur,
comme je comprenais ces mots,
Oh douce berceuse qu'est le temps,
j'ai enfin pu comprendre qu'il n'appartenait qu'à moi
de décider,
de juger,
que serait mon prochain,
qui et comment
Comme je me hais de n'avoir pu comprendre cela plus tôt
et comme je l'aime d'avoir su me montrer
rien n'est plus beau
non,
rien n'est plus beau maintenant
M
N'essaye même pas de regarder mes yeux,
ils donneront sommeil à tes paupières,
et le sel de tes yeux
fera couler la joie de mes yeux,
Les bleus tatouer sur mon corps ;
mes trophées;
et souvenirs d'une guerre
bien méritée
Fuis mes doigts,
car il savent où trouver tes joues
autant que mes poings
sauront brisés tes os
Mes jambes m'élanceront
vers un ailleurs doré
un ailleurs sans toi,
Oh, détrompe-toi
je n'ai aucun regret
rien de rien
aucune haine
ni même
de la peine
M
Si tu penses savoir qui je suis,
Tu ne sais pas,
Si tu penses avoir compris,
saches que non, tu n'y es pas
Quand tu penses pouvoir adoucir mes mots,
Ralentir mes pensées,
attendrir mes étreintes
ou modérer mes sourires,
Arrête-toi
Penses-tu seulement être capable de me corriger ?
Ma force ne s'affadira jamais,
Mes cris, mes sons, jamais je ne les atténuerai
Oh,
je me suffit bien à moi,
car je me suis déjà trouvé,
Et je ne t'ai pas attendu pour savoir
qu'il ne fallait que moi
pour me compléter
plus besoin de chercher à me travestir
maintenant je sais
je sais,
je sais
N
L'air qui se faufile n'a plus le même goût,
Il n'est plus aussi sucré
et le sel s'y est mêlé juste comme il fallait,
Quelqu'un a augmenter le volume,
et
Je ne sais plus très bien,
Si je dois parler de son ou de bruit
Les nuages se sont éloignés de moi
mais rapprochés de ces longues tiges grimpantes,
Il disent qu'elles s'amusent avec le ciel,
Et qu'on peut,
Si on essaye très fort, nous aussi en profiter
Je m'attarde aussi sur les regards,
différents,
fatigués,
rêveurs,
Dont j'imagine toujours les histoires
différentes,
fatiguées,
rêveuses,
T
Mais en fait,
Qui t'as autorisé à manger mon corps,
L'enterrer et faire gicler son sang,
Qui t'as permis de lire mes pensées,
de jongler avec touT en les faisant parler
Je ne me souvient pas t'y avoir autorisé
Qui t'as ouvert la porte de chez moi ?
As-tu seulement frappé avant d'entrer ?
Tu t'es invité dans mon esprit et tu l'as pillé,
sans une seule fois hésiter,
tu as dévoré mon âme, sans prendre la peine,
de me demandé,
Tu as décimer tout ce qui faisait de moi,
moi,
Tu m'as tué,
Lentement,
Puis brusquement,
Un génocide de sentiments,
Un enterrement de lumière
Des funérailles tragique
R
Ca y est,
Ils sont de retour
S'ils m'avaient laissé un peu de répit
Il faut croire qu'ils se sont lassés de mon absence
Il me pousse des tentacules sur les côtes
Elles viennent enlacer mon cou
L'étreignent
et font pleurer mes yeux,
Elles m’oppressent
Lentement,
Lentement,
Je ne les avais pas vu arriver
Elles s'étaient probablement déguisées,
pour que je ne puisse les reconnaître.
Des tentacules sentimentales,
Des tentacules amoureuses,
Des bras magiques
autour de moi
T
mon corps et mon esprit en on assez
et je voudrais
leur donner
un peu de repos,
vider tous les tiroirs de ma mémoire
ranger tous mes secrets à leur place
et effacer tout ce qui déborde
vider vider
où vont tous les souvenirs oubliés ?
Tu penses qu'ils disparaissent ?
Alors comment expliques-tu qu'ils reviennent
toujours,
au moment où tu croyais les avoir oubliés.
où vont tous nos sentiments refoulés ?
Tu penses qu'ils disparaissent ?
Alors comment expliques-tu qu'ils reviennent
toujours,
au moment où tu croyais les avoir oubliés