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BIO

EN.

Haoua, a visual artist of Chadian and French origin, grew up in Dakar and moved to Paris at the age of 17. She now lives between Paris and Dakar.

The question of identity and the search for the "self" have always been central to her life.

 

Our identity makes us unique. It distinguishes us from others and allows us to find our place in society.

 

While identity is often explored psychologically, Haoua approaches it through the lens of the body in her work.

The shape of our body, its curves, its color, and the memories of our history it carries are powerful vectors of identity.

Through her work, the artist seeks to deconstruct the images and dictates imposed on the body, offering instead a more sincere and authentic representation.

She explores this theme through installations, canvases, and photographs, addressing subjects such as femininity, weight, and age while experimenting with various materials.

For Haoua, matter—whether sourced directly from the environment or transformed—by its mass and volume, can take on infinite forms and colors, making it, in a sense, alive.

To her, materials like fabric, paper, or clay symbolize a "double skin": the protective layer we wear to conceal and shield ourselves.

L'Art de la matière represents a mimesis of her relationship with her roots, confronting her with traditions and craftsmanship. "I want to be able to feel texture and volume," she explains.

This same desire for connection has led her to performance art:
"My body moves—deliberately—as I tear at the material, cut it, suspend it, and hang it. I lacerate fabric and reassemble it on canvas to freeze it in time. I melt clay and deform it."

These fragments of life are not smooth but are marked by ruptures, lesions, and bandages.

This is how she envisions her work: as visible, tangible pieces of identity.

 

 

Haoua Habré’s past exhibitions include The Brooklyn Artist Exhibition (The Brooklyn Museum),  COCA project (Center of Contemporary Artist), (Grottaglie, Italy), Salon de Montrouge (IDF, France), Sunny Art Prize (London, UK).  

 

She has exhibited at other venues including  «Anti Degree Show»  (Croydon, UK), «Artroom London, Melia White House»  (London UK) and  «NDSM Fuse» (Amsterdam Holland), Residency Unlimited (NYC), among others. 

FR.

Artiste plasticienne, d’origine tchadienne et française Haoua grandit à Dakar et déménage ensuite à Paris à 17 ans.

Aussi, la question d’Identité, la recherche du «soi» a toujours été présente au sein de sa vie. 

 

C’est notre identité qui nous rend uniques. C’est elle qui nous distingue des autres tout en nous permettant de s’intégrer en société. 

 

Si l’Identité est souvent abordée de façon psychologique, elle choisit au sein de ses oeuvres de l’aborder à travers le corps. 

Le corps, ses formes, sa couleur, mais aussi la mémoire de notre histoire qu’il porte en lui, est un fort vecteur d’identité. 

L'artiste souhaite à travers ses oeuvres déconstruire l’image et les dictacts imposé sur le corps au profit d’une image plus sincère, plus réelle. 

 

C’est donc par le biais d’installations, de toiles et de photographies qu'elle choisit d’aborder cette thématique à travers des sujets comme la féminitée, le poids ou encore l’âge.

 

La matière, qu’elle provienne directement de notre environnement ou qu’elle soit retravaillée, de par sa masse et son volume peut prendre des formes et des couleurs infinies et, en ce sens, vit.

Ainsi, le tissu, le papier ou la terre symbolisent pour elle une «double peau» ; la double peau que l’on revêt pour se cacher, celle que l’on utilise pour se protéger. 

L’Art de la matière est la mimèsis de sa relation avec ses racines, l'a confrontant aux traditions et à l’artisanat.

 

Ainsi elle dit ; "je veux pouvoir sentir la texture et le volume."

Et c’est ce même désir de lien qui l’a conduit à la performance artistique ; son corps se met en mouvement - incisif -, elle déchire la matière, la découpe, l’accroche, la suspend. Elle lacère le tissu et le rassemble ensuite sur toile pour le figer. Elle fais fondre la terre et la déforme.

Ces bandes de vie ne sont pas lisses, mais faite de ruptures, de lésions mais aussi de pansements.

 

C’est ainsi qu'elle conçoit ses œuvres, comme des morceaux d’identité, visibles et palpables. 

Son travail a été exposé à The Brooklyn Artist Exhibition (Le Brooklyn Museum, Brooklyn), au COCA (Center of Contemporary Artist), (Grottaglie, Italie), Salon de Montrouge (IDF, France), Sunny Art Prize (Londres, Royaume-Uni). Mais également au "Anti Degree Show" (Croydon, Royaume-Uni), "Artroom London, Melia White House" (Londres, Royaume-Uni) et "NDSM Fuse" (Amsterdam, Pays-Bas), Residency Unlimited (NYC).

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