top of page

BIO

EN.

Haoua is a visual artist of Chadian and French origin, she grew up between Senegal and France. Therefore the question of identity, the search for the «self», has always been present in her life. 

 

It is our identity that makes us unique. It is what distinguishes us from others while enabling us to fit in with society. 

 

But how do we manage to be ourselves in a society that is different from the one we’ve known? 

In a culture different from our own?

 

Her work deals with the phenomenon of acculturation, the process by which an individual from another country adapts, abandoning his or her cultural elements. Haoua focuses on this transition process: the loss of landmarks, the abandonment of one’s identity, and finally the return to oneself. She approaches identity as a whole: physical identity through the body's memory and experience, and psychological identity through history and the past.

Destroy to rebuild, deconstruct to become.

 

It is through installations, canvases, and photographs that the artist chooses to tackle these subjects, working with different materials. 

Matter, whether it comes directly from our environment or has been reworked, by its mass and volume can take on infinite forms and colors and, in this sense, is alive.

For her, fabric, paper, or clay symbolize a "double skin": the double skin we put on to hide or to protect ourselves. 

 

L'Art de la matière is the mimesis of her relationship with her roots, confronting her with traditions and crafts, making her own atavistic gestures that she chooses to deconstruct

 

"I want to be able to feel texture and volume" - she says. 

And it's this same desire for connection that has led her to art performance; her body moves - incisively - as she tears, cuts, hangs, and suspends material. She lacerates fabric and then assembles it on canvas to freeze it. She melts clay and deforms it.

These strips of life are not smooth but are made of ruptures, lesions, and bandages.

 

This is how she conceives her work, as visible, palpable pieces of memory.

Haoua Habré’s past exhibitions include COCA project (Center of Contemporary Artist), (Grottaglie, Italy), Salon de Montrouge (IDF, France), Sunny Art Prize (London, UK).  

She has exhibited at other venues including  «Anti Degree Show»  (Croydon, UK), «Artroom London, Melia White House»  (London UK) and  «NDSM Fuse» (Amsterdam Holland), Residency Unlimited (NYC), among others. 

 

FR.

Artiste plasticienne, d’origine tchadienne et française Haoua grandit entre le Sénégal et la France. Aussi, la question d’Identité, la recherche du «soi» a toujours été présente au sein de sa vie. 

 

C’est notre identité qui nous rend unique. C’est elle qui nous distingue des autres tout en nous permettant de s’intégrer en société. 

 

Oui mais comment parvenir à être soi dans une société différente de celle que l’on a connu ? Dans une culture différente de la nôtre

 

Ses oeuvres abordent le phénomène d’acculturation, ce processus qui désigne l’adaptation d’un individu venant d’ailleurs entrainant l’abandon de ses propres éléments culturels. 

Son travail se concentre donc sur ce processus de transition ; la perte de repères, l’abandon de son identité et enfin le retour à soi.

Ainsi, elle aborde l’Identité comme un tout ; l’identité physique ;  par la mémoire du corps et son vécut, ainsi que l’identité psychologique par son histoire et son passé.

 

Déconstruire pour devenir. Détruire pour reconstruire. 

 

C’est donc par le biais d'installations, de toiles et de photographies que l'artiste choisit d’aborder ces sujets, cela en travaillant avec différentes matières

 

La matière, qu’elle provienne directement de notre environnement ou qu’elle soit retravaillé, de par sa masse et son volume peut prendre des formes et des couleurs infinies et, en ce sens, vit.

 Ainsi, le tissu, le papier ou la terre symbolisent pour elle une «double peau» ; la double peau que l’on revêt pour se cacher, celle que l’on utilise pour se protéger

 

L’Art de la matière est la mimesis de sa relation avec ses racines, l'a confrontant aux traditions et à l'artisanat, faisant ses propres gestes ataviques qu'elle choisit de déconstruire

«Je veux pouvoir sentir la texture et le volume» - dit-elle. 

Et c’est ce même désir de lien qui l’a conduit à la performance artistique ; son corps se met en mouvement - incisif -, elle déchire la matière, la découpe, l’accroche, la suspend. Elle lacère le tissu et le rassemble ensuite sur toile pour le figer. Elle fait fondre la terre et la déforme.

Ces bandes de vie ne sont pas lisses mais faites de ruptures, de lésions mais aussi de pansements.

 

C’est ainsi qu'elle conçoit ses oeuvres, comme des morceaux de mémoire visibles et palpables.

Son travail a été exposé entre autre au COCA (Center of Contemporary Artist), (Grottaglie, Italie), Salon de Montrouge (IDF, France), Sunny Art Prize (Londres, Royaume-Uni). Mais également au "Anti Degree Show" (Croydon, Royaume-Uni), "Artroom London, Melia White House" (Londres, Royaume-Uni) et "NDSM Fuse" (Amsterdam, Pays-Bas), Residency Unlimited (NYC).

 

bottom of page